F39.1 – Jésus porte sa croix / La Bible des pauvres

Types : Isaac porte le bois du sacrifice et Abraham le feu – Elie et la veuve de Sarepta

Antitype : Jésus porte la croix

Dans la Genèse on lit : Abraham et Isaac allèrent ensemble, portant l’un le feu et le couteau et l’autre le bois du sacrifice. Isaac portant le bois du sacrifice est une préfiguration du Christ, qui porte la croix, sur laquelle il veut être offert pour nous, avec son propre corps.

Gn 22,1-10 :  Après ces événements, il arriva que Dieu éprouva Abraham et lui dit : Abraham ! Abraham ! Il répondit : Me voici !2. Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, que tu chéris, Isaac, et va-t’en au pays de Moriyya, et là tu l’offriras en holocauste sur une montagne que je t’indiquerai.3. Abraham se leva tôt, sella son âne et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit le bois de l’holocauste et se mit en route pour l’endroit que Dieu lui avait dit.4. Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit l’endroit de loin.5. Abraham dit à ses serviteurs : Demeurez ici avec l’âne. Moi et l’enfant nous irons jusque là-bas, nous adorerons et nous reviendrons vers vous.6. Abraham prit le bois de l’holocauste et le chargea sur son fils Isaac, lui-même prit en mains le feu et le couteau et ils s’en allèrent tous deux ensemble.7. Isaac s’adressa à son père Abraham et dit : Mon père ! Il répondit : Oui, mon fils ! – Eh bien, reprit-il, voilà le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste ?8. Abraham répondit : C’est Dieu qui pourvoira à l’agneau pour l’holocauste, mon fils, et ils s’en allèrent tous deux ensemble.9. Quand ils furent arrivés à l’endroit que Dieu lui avait indiqué, Abraham y éleva l’autel et disposa le bois, puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.

Dans le livre des Rois on lit : le prophète Elie interpella une veuve qui allait sur le champ ramasser du bois et lui demanda de lui préparer un repas. Celle-ci lui répondit : « je ramasse deux bois pour préparer un repas pour mon fils et moi. Ces deux bois ramassé par la veuve sont une préfiguration des deux poutres de la croix du Christ.

1R 17,10-16 :  Il se leva et alla à Sarepta. Comme il arrivait à l’entrée de la ville, il y avait là une veuve qui ramassait du bois ; il l’interpella et lui dit : « Apporte-moi donc un peu d’eau dans la cruche, que je boive ! »11. Comme elle allait la chercher, il lui cria : « Apporte-moi donc un morceau de pain dans ta main ! »12. Elle répondit : « Par Yahvé vivant, ton Dieu ! je n’ai pas de pain cuit ; je n’ai qu’une poignée de farine dans une jarre et un peu d’huile dans une cruche, je suis à ramasser deux bouts de bois, je vais préparer cela pour moi et mon fils, nous mangerons et nous mourrons. »13. Mais Élie lui dit : « Ne crains rien, va faire comme tu dis ; seulement, prépare-m’en d’abord une petite galette, que tu m’apporteras : tu en feras ensuite pour toi et ton fils.14. Car ainsi parle Yahvé, Dieu d’Israël :Jarre de farine ne s’épuisera, cruche d’huile ne se videra, jusqu’au jour où Yahvé enverra la pluie sur la face de la terre. »15. Elle alla et fit comme avait dit Élie, et ils mangèrent, elle, lui et son fils.16. La jarre de farine ne s’épuisa pas et la cruche d’huile ne se vida pas, selon la parole que Yahvé avait dite par le ministère d’Élie.

Salomon : Pr 1,24 : Quand j’ai appelé, vous avez rechigné, quand j’ai tendu la main, nul ne s’en est soucié !  / Ps 128,3 : Sur mon dos, des laboureurs ont labouré et creusé leurs sillons ;

Ezéchiel : Ez 9,4 : Il lui dit : « Passe à travers la ville, à travers Jérusalem, et marque d’une croix au front ceux qui gémissent et qui se lamentent sur toutes les abominations qu’on y commet. »

Isaïe : Es 53,7 : Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche.

Jérémie : Jr 11,19 : Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir, et je ne savais pas qu’ils montaient un complot contre moi. Ils disaient : « Coupons l’arbre à la racine, retranchons-le de la terre des vivants, afin qu’on oublie jusqu’à son nom. »