G49.3 – Ascension / Bible Nouveau-Testament

Lc 24,50-53 :

50 Puis Jésus les emmena au dehors, jusque vers Béthanie ; et, levant les mains, il les bénit.

51 Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel.

52 Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie.

53 Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.

Ac 1,6-11 :

6 Ainsi réunis, les Apôtres l’interrogeaient : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? »

7 Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.

8 Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »

9 Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux.

10 Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, 11 qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »

Vocabulaire :

 

Questions :

 

Commentaire :

Les seuls textes du Nouveau Testament qui font référence à la montée au ciel de Jésus comme un événement sont l’Évangile de Luc et les Actes des Apôtres. Même s’ils sont écrits par le même auteur, ils présentent deux ascensions différentes.

L’Évangile de Luc se termine par une scène d’ascension au soir même de la résurrection de Jésus. Après une apparition aux disciples dans laquelle le ressuscité annonce une puissance d’en haut promis par le Père, il est emporté au ciel.

Les Actes des Apôtres commencent par une scène d’ascension qui est située quarante jours après la résurrection. Le chiffre quarante est un symbole biblique qui désigne un temps de maturation. A la fin d’un repas avec les apôtres, le ressuscité fut élevé dans une nuée vers le ciel après leur avoir promis la venue de l’Esprit Saint.

Dans ces récits, l’ascension de Jésus au ciel est un symbole montrant d’une part que Jésus entre dans la gloire de Dieu et d’autre part que la présence du ressuscité auprès des disciples ne sera plus la même. Son corps est absent, mais son esprit demeure avec eux.

Quel est ce ciel que les deux traditions évoquent ? Le ciel, c’est ‘quelqu’un’. Dieu en personne. Nous ne ferons pas miroiter l’image d’un ciel de ‘choses’, un ciel des ‘îles ensoleillées’, bref, un mythe qui serait la projection inversée des manques de l’homme ici-bas. Le Ciel sera une surprise, précisément parce qu’il est constitué par le mystère des relations interpersonnelles imprévisibles. Il n’est pas un mythe, parce qu’un jour, dans l’histoire, Jésus Christ est ressuscité des morts, par lui c’est l’humanité et la terre qui ont pénétré au Ciel, de la pleine communion avec Dieu.