G49.4 – Ascension / Bible Ancien-Testament

Enoch est  bénit au ciel

Gn 5,23-24 : Hénok marcha avec Dieu. Après la naissance de Mathusalem, Hénok vécut trois cents ans et il engendra des fils et des filles.23. Toute la durée de la vie d’Hénok fut de trois cent soixante-cinq ans.24. Hénok marcha avec Dieu, puis il disparut, car Dieu l’enleva.

ou Le songe de Jacob : l’échelle

Gn 28,10-19 :

10 Jacob partit de Bershéba et se dirigea vers Harane.

11 Il atteignit le lieu où il allait passer la nuit car le soleil s’était couché. Il y prit une pierre pour la mettre sous sa tête, et dormit en ce lieu.

12 Il eut un songe : voici qu’une échelle était dressée sur la terre, son sommet touchait le ciel, et des anges de Dieu montaient et descendaient.

13 Le Seigneur se tenait près de lui. Il dit : « Je suis le Seigneur, le Dieu d’Abraham ton père, le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je te la donne, à toi et à tes descendants.

14 Tes descendants seront nombreux comme la poussière du sol, vous vous répandrez à l’orient et à l’occident, au nord et au midi ; en toi et en ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre.

15 Voici que je suis avec toi ; je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai sur cette terre ; car je ne t’abandonnerai pas avant d’avoir accompli ce que je t’ai dit. »

16 Jacob sortit de son sommeil et déclara : « En vérité, le Seigneur est en ce lieu ! Et moi, je ne le savais pas. »

17 Il fut saisi de crainte et il dit : « Que ce lieu est redoutable ! C’est vraiment la maison de Dieu, la porte du ciel ! »

18 Jacob se leva de bon matin, il prit la pierre qu’il avait mise sous sa tête, il la dressa pour en faire une stèle, et sur le sommet il versa de l’huile.

19 Jacob donna le nom de Béthel (c’est-à-dire : Maison de Dieu) à ce lieu qui auparavant s’appelait Louz.

Vocabulaire :

 

Questions :

 

Commentaire :

Au Proche-Orient ancien, les rêves ou les songes étaient des opportunités pour accéder au monde du divin. En fait, le sommeil était un état qu’on rapprochait de celui de la mort et le rêve était vu comme un moyen pour Dieu de communiquer avec les humains.

Le récit du songe de Jacob comporte trois éléments : un escalier dont le sommet touche le ciel, les anges de Dieu montant et descendant et la présence de Dieu lui-même. C’est une vision paisible et de grande solennité qui s’est déroulée devant le dormeur.

L’échelle (c’est la seule fois que l’on trouve ce mot dans l’Ancien Testament) fait penser aux ziggourats de Mésopotamie qui prétendaient unir le ciel et la terre (voir la tour de Babel, Gn 11). Dieu ne veut pas rester isolé, inaccessible. Entre ciel et terre une communication existe, elle se fait par l’intermédiaire des anges, messagers de Dieu. Dieu s’approche de l’homme et « se tient près de lui ».

Jacob a la vision de Dieu, mais c’est dans un songe, si bien que la transcendance de Dieu est sauvegardée, l’homme endormi se tient à distance respectueuse de Dieu.

Le cri de Jacob résume alors toute la quête d’Israël au cours de son histoire, et la découverte qui a donné lieu à l’écriture de la Bible : « le Seigneur était là et je ne le savais pas ». Découverte après coup du fait que Dieu a accompagné la vie de son peuple, qu’il accompagne mystérieusement et en silence la vie de chacun de nous. Nous sommes invités à reconnaître ce don et ce compagnonnage de chaque instant. Quel éblouissement pour celui qui le découvre !

Le livre de la Genèse utilise fréquemment les songes. Le meilleur exemple pour montrer qu’ils permettent une médiation entre le ciel et la terre se retrouve dans le récit de l’échelle de Jacob, les anges qui descendent et montent sont le lien entre Dieu et les hommes.

Le rêve est aussi un révélateur de vérité.

Jésus fait allusion à ce songe : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. » (Jn 1,51).

Le récit du songe de Jacob comporte trois éléments : un escalier dont le sommet touche le ciel, les anges de Dieu montant et descendant et la présence de Dieu lui-même. C’est une vision paisible et de grande solennité qui s’est déroulée devant le dormeur.

L’échelle fait penser au ziggourats de Mésopotamie (c’est la seule fois qu’on trouve ce mot dans l’Ancien Testament) qui prétendaient unir le ciel et la terre. Dieu ne veut pas rester isolé, inaccessible. Entre ciel et terre une communication existe, elle se fait par l’intermédiaire des anges, messagers de Dieu. Dieu s’approche de l’homme et « se tient près de lui ».

Enfin Jacob a la vision de Dieu, mais c’est dans un songe, si bien que la transcendance de Dieu est sauvegardée, l’homme endormi se tient à distance respectueuse de Dieu.

Le cri de Jacob résume alors toute la quête d’Israël au cours de son histoire, et la découverte qui a donné lieu à l’écriture de la Bible : « le Seigneur était là et je ne le savais pas ». Découverte après coup du fait que Dieu a accompagné la vie de son peuple, qu’il accompagne mystérieusement et en silence la vie de chacun de nous. Mais qui accepte de reconnaître ce don et ce compagnonnage de chaque instant ? Éblouissement pour celui qui le découvre !

La monté de Elie au ciel sur un char de feu

2R 2,1…13 :

1 Voici comment le Seigneur enleva Élie au ciel dans un ouragan. Ce jour-là, Élie et Élisée étaient partis de Guilgal

3 Les frères-prophètes de Béthel sortirent à la rencontre d’Élisée et lui dirent : « Sais-tu qu’aujourd’hui le Seigneur va enlever ton maître au-dessus de ta tête ? » Élisée répondit : « Oui, je le sais. Taisez-vous ! » …

8 Élie prit son manteau, le roula et en frappa les eaux, qui s’écartèrent de part et d’autre. Ils traversèrent tous deux à pied sec.

9 Pendant qu’ils passaient, Élie dit à Élisée : « Dis-moi ce que tu veux que je fasse pour toi avant d’être enlevé loin de toi. » Élisée répondit : « Que je reçoive une double part de l’esprit que tu as reçu ! »

10 Élie reprit : « Tu demandes quelque chose de difficile : tu l’obtiendras si tu me vois lorsque je serai enlevé loin de toi. Sinon, tu ne l’obtiendras pas. »

11 Ils étaient en train de marcher tout en parlant lorsqu’un char de feu, avec des chevaux de feu, les sépara. Alors, Élie monta au ciel dans un ouragan.

12 Élisée le vit et se mit à crier : « Mon père !… Mon père !… Char d’Israël et ses cavaliers ! » Puis il cessa de le voir. Il saisit ses vêtements et les déchira en deux.

13 Il ramassa le manteau qu’Élie avait laissé tomber, il revint et s’arrêta sur la rive du Jourdain.

Vocabulaire :

 

Questions :

 

Commentaire :

L’une des caractéristiques de ce récit est la présence massive des « fils des prophètes », c’est-à-dire des membres des confréries prophétiques installés à Béthel, Jéricho et Guilgal, et avec qui Élisée semble en relation continuelle. Le départ du prophète semble à tous imminent (v. 3.5), et Elie cherche la solitude; mais son disciple Élisée ne veut pas le quitter et le suit, par Béthel et Jéricho, jusqu’au bord du Jourdain.

C’est dans ce lieu que se déroule la scène centrale (vv. 7-13). Sous les yeux des frères prophètes, Élie frappe de son manteau les eaux du fleuve, qu’il passe à pied sec avec Élisée (comme le peuple d’Israël à la sortie d’Egypte). Comme cadeau d’adieu, Élisée demande alors à son maître une double part de son esprit, c’est-à-dire l’héritage privilégié qui revient au fils aîné (Dt 21, 17). C’est alors qu’Élie monte au ciel dans la tempête (v. 11). L’eau du Jourdain a séparé les deux hommes du cadre habituel de leur action ; le feu maintenant va les détacher : un char de feu, avec des chevaux de feu, les sépare l’un de l’autre.

 

Moïse : Dt 32,11 : Tel un aigle qui éveille sa nichée et plane au-dessus de ses petits, il déploie son envergure, il le prend, il le porte sur ses ailes.

Salomon :Ct 2,8 : La voix de mon bien-aimé ! C’est lui, il vient… Il bondit sur les montagnes, il court sur les collines,

David : (Am 9,6): Lui qui bâtit son escalier dans le ciel et fonde sa voûte sur la terre, lui qui convoque les eaux de la mer et les répand à la surface de la terre, son nom est « Le Seigneur ». / Ps 46,5-6 : il choisit pour nous l’héritage, fierté de Jacob, son bien-aimé. 06 Dieu s’élève parmi les ovations, le Seigneur, aux éclats du cor

Michée : Mi 2,13 : Celui qui ouvre les brèches est monté ; devant eux il a ouvert la brèche. Ils ont passé la porte, ils sont sortis par elle ; leur roi, devant eux, est passé : le Seigneur est à leur tête.