A2. La naissance de Jésus / Interprétation
Comme Moïse a vu le buisson qui brûlait sans se consumer et le Seigneur lui parlé du milieu du buisson. Ainsi la Vierge a gardé son intégrité corporelle lors de la naissance de Jésus. Marie brûle de l’amour de Dieu par son oui, sans anéantir sa personnalité, donc sa virginité.
Les passages de Luc 2,1-20 (la naissance de Jésus) et d’Exode 2,23 – 3,22 (l’appel de Moïse) partagent des thèmes communs autour de la délivrance, de l’intervention divine dans l’histoire humaine, et du choix de médiateurs pour accomplir le salut. Voici les principales connexions :
Comme le bâton sec d’Aaron le prêtre, verdoya et fleurit une nuit et produisit des amandes, ce que la nature n’octroie pas normalement. Ainsi la Vierge, sans la semence d’un homme enfante le fils de Dieu, Jésus-Christ.
Les passages de 1 Samuel 1,15-20 et Luc 2,1-20 partagent des thèmes communs autour de la naissance d’un enfant dans des circonstances spéciales, la prière fervente et l’accomplissement d’une promesse divine.
Lien théologique et thématique :
- Réponse à une prière fervente : Dans les deux récits, une prière sincère est au centre de l’événement. Hannah prie pour un enfant, et Dieu lui répond par la naissance de Samuel. De même, la naissance de Jésus est la réponse à la promesse divine de salut pour l’humanité.
- Consécration d’un enfant à Dieu : Dans 1 Samuel, Samuel est dédié au service de Dieu dès sa naissance, et dans Luc, bien que la naissance de Jésus ne soit pas une « consécration », elle marque l’accomplissement d’un dessein divin qui placera Jésus comme celui qui accomplira la volonté de Dieu.
- Intervention divine dans l’histoire humaine : Les deux passages témoignent de l’intervention divine dans des moments cruciaux de l’histoire d’Israël. Samuel est destiné à être un grand prophète, et Jésus, le Sauveur du monde, inaugure la rédemption.
- Annonciation divine : Dans 1 Samuel, Dieu parle directement à Hannah et exauce son vœu. Dans Luc, l’annonce de la naissance de Jésus est faite par des anges aux bergers, soulignant la dimension céleste et divine de l’événement.
En résumé, ces deux récits partagent l’idée d’une naissance qui répond à une prière et à une promesse divine, marquée par une consécration particulière et un rôle significatif dans le plan divin.
Comme dans le récit de l’annonciation le lien avec les deux récits de l’A.T. pointe vers la virginité de Marie. Voir Sens spirituel de la Virginité